Une histoire de ... || Thomas

Chaque soir, c'était la même routine. Des potes m'appelaient, me parlaient d'une fête et on se pointaient comme des fleurs à la recherche de filles avec qui on partagerait une passion d''un soir. Ces nanas, je ne les revoyais jamais. Qu'elles s'appellent Sandra, Julie ou Kimberly, quelle importance ? Tous les soirs c'est la même rengaine. J'ai le droit à leur vie, à leurs soucis et leurs envies. Je fais semblant d'écouter jusqu'à ce que vienne le moment important de la conversation, c'est à dire mes envies. Il arrive pourtant qu'une d'entre elles arrive à me faire sourire ou rire, qu'elle se démarque par rapport aux autres, mais jamais longtemps. Pour le moment, aucune d'elle n'a réussi à me faire changer. Je ne deviendrais pas un romantique à la con pour des nanas qui me mangent dans la main et n'ont rien à m'apporter. Faut pas me prendre pour un homme sans cœur non plus, il y a bien des personnes que j'aime. Quand on parle de ma mère ou de mes amis, je suis toujours présent. J'aime aussi discuter avec ces mêmes nanas la journée, mais la nuit tout est différent. Je ne suis qu'un chasseur et mon but est de goûter ma proie, non pas de l'apprivoiser. Ce soir, rien n'est différent. Il y a cette fille qui me parle de sa famille au Nebraska et tout ce que j'arrive à me dire c'est qu'elle a un joli petit cul. Elle parle, ne semble jamais vouloir s'arrêter et je lui souris, laissant mes pensées vagabonder. Les voilà à nouveau. Cette petite tête blonde et la jolie brunette. Cela fait quelques temps qu'elles me trottent dans la tête. La blondinette, elle m'obsède. Depuis que je l'ai vu, j'ai envie de coucher avec elle, de goûter son corps. La jolie brune, j'entretiens une relation « libre » avec elle, mais aussi une amitié grandissante. Ces deux filles me rendent dingues. Si les filles que je ramasse dans les bars sont sans saveur, elles font exception. C'est le genre de fille qui peut vous rendre fou. Je sens bien qu'avec elles je suis différent, surtout avec Summer vu que je n'ai pas encore trop eu l'occasion de parler à Cindy. Elle est belle, drôle et je me sens bien avec elle. J'espère juste que je ne suis pas entrain de tomber amoureux d'elle. Quand les sentiments se mêlent avec le sexe tout change. Il y a des responsabilités, on peut faire souffrir l'autre et je ne veux surtout pas lui faire de mal. Pourtant, elle m'obsède. J'ai du mal à la voir avec d'autres hommes, je me désintéresse de plus en plus des filles que je rencontre dans les bars. Elle habite ma tête et commence à se faire une petite place dans mon cœur et ça me fout la trouille.

La nana à qui je parlais à fini par s'apercevoir que je ne l'écoutais pas. Elle a beau déployer ses charmes, ça ne me fait rien. Je préfère quitter la soirée. Ce soir je dormirais seul. A peine entré dans le camp que je la vois, celle qui habite mes pensées. Je ne peux pas m'en empêcher et je la suis, discrètement. Elle se dirige vers le jacuzzi, excitant mes sens. Je la laisse s'installer et la regarde enlever ses vêtements. Summer est belle, elle l'a toujours été. Je ne peux résister plus longtemps et je m'approche d'elle, lui faisant face hors du jacuzzi. Je lui souris et j'enlève mon haut sans lui demander son avis. Très vite, toutes mes fringues sont par terre et je la rejoins. Entre nous, il n'y avait que du sexe. C'est ce qui nous a réuni, mais maintenant il y a bien plus. Je ne la touche pas tout de suite, préférant lui laisser son espace pour le moment et lui parle avec l'un de mes sourires les plus charmeurs.

« Tu attendais quelqu'un peut être »

Mon regard est provoquant et je ne la quitte pas des yeux.

[hj : j'espère que ça va lol j'ai tenté la première personne. Je rajouterais les icônes plus tard]

Je me sentais bien dans ce jacuzzi. La chaleur et les bulles faisaient monter plus vite une excitation déjà importante du à la présence de cette fille qui ne cessait de m’obséder. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder avec attention. On devinait le début de sa poitrine, en partie cachée par l’eau. Je sentais sa présence près de moi, sans oser pour le moment la toucher. Je voulais la frustrer un peu, histoire de s’amuser un peu. Je ne suis apparemment pas le seul à avoir eu cette idée, vu qu’elle me répond adroitement. Elle attendait quelqu’un d’autre que moi ? Rien que l’idée me révulsait, je n’aimais pas l’imaginer caresser un autre homme ou prendre du plaisir avec. Comportement des plus étranges avec moi, vu que j’avais été le premier à proposer cette relation libre qui nous unissait. Aujourd’hui, j’avais de plus en plus de mal à l’accepter. Sa réplique m’avait touché, mais j’essayais de faire comme si de rien était. Pas très glorieux comme essai, vu la tronche que j’étais entrain de tirer. Elle avait réussi son coup. Voilà maintenant qu’elle s’amusait à m’ignorer, préférant écouter sa musique d’un air lointain. Il fallait avouer qu’elle savait y faire avec les hommes, comment les frustrer pour mieux les combler. Je n’en pouvais plus, j’avais envie de l’embrasser, de la toucher, de… Elle avait du sentir mon impatience, vu qu’elle ouvrit les yeux. Je n’avais pu m’empêcher de bouger, pensant même à partir. J’étais pourtant resté, espérant qu’elle m’avait joué un tour. C’est à ce moment qu’elle s’approcha de moi et me parla d’une voix sensuelle, sa main sur mon torse me faisait frissonner et son petit miam me failli me faire oublier de répondre à sa question.

« Je dirais un peu des deux. » Je plaçais ma main sur sa joue, la faisant doucement glisser sur sa poitrine tout en ajoutant, « A toi de me rendre ma bonne humeur. »

Je lui lançais l’un de mes regards ravageur, le même que j’utilisais avec toutes les filles que je voulais ramener dans mon lit. Le même ? Pas exactement. Il y avait dans mon regard une tendresse que je ne pouvais expliquer ou même voir. J’écarte cette pensée de mon esprit et je laisse ma main parcourir ses seins. Quand je la touche ou la caresse, je ne ressens pas la même chose qu’avec les filles que je ramène tous les soirs dans ma chambre. Il y a chez elle une douceur que je ne retrouve chez personne d’autre. Je décide de ne pas me laisser emporter par mes idées et continue à découvrir son corps à l’aide de mes caresses. Je dois arrêter de penser et me laisser porter par le moment. Je la regarde, avec un sourire provocateur. J’aime l’avoir près de moi, contre moi. Elle est celle que j’ai attendu toute la soirée, celle qui n’a pas quittée mes pensées de la journée, je ne peux me passer d’elle.